Curcio Medie

Je vous faisais marcher
Andiamo ad ascoltare l'audio ouverture

Vous faites un crochet par la gare de l’est seulement pour voir l’heure? (Fa un giro fino alla Gare de l’Est soltanto per vedere l’ora?)
Mais non, je vous faisais marcher. (Ma no, scherzavo.)
Remarquez que le commençais à m’en douter un peu. (Guardi che cominciavo a dubitarne un po’.)
Personne n’en doute. (Nessuno ne dubita.)

 

Notes
La coniugazione di se taire (tacere):

Je me tais, nous nous taisons, ils se taisent.

Je me suis tu (-e).

Tais-toi, taisons-nous, taisez-vous.

 

L’ortografia dell’imperfetto
I verbi come manger (mangiare) che mantengono la pronuncia della -g- introducendo una -e- alla prima persona plurale del presente, fanno la stessa cosa all’imperfetto: je mangeais, il mangeait, ils mangeaient, ma: nous mangions.

Per la stessa ragione si userà una -c- davanti alle stesse terminazioni: je commençais, tu prononçais ecc.

Nei verbi con doppia -l- (mouiller, bagnare), -gn- (peigner, pettinare) e in altri come crier (gridare), prier (pregare), envoyer (inviare) ecc. non bisogna mai dimenticare la -i- che caratterizza le prime due persone plurali dell’imperfetto:

nous mouillions, nous peignions, vous criiez, vous priiez, nous bâillions, nous craignions, vous envoyiez, vous travailliez.

 

La forma negativa
Quando personne (nessuno) ha funzione di soggetto viene seguito da ne:

Personne ne connaît ce monsieur. (Nessuno conosce questo signore.)

Pourquoi (perché) è seguito da pas davanti a un nome e da ne pas davanti a un verbo:

Je suis fatigué. Je vais boire un verre d’eau. – Pourquoi pas un bon café? (Sono stanco. Vado a bere un bicchiere d’acqua. – Perché non un buon caffè?)

Je me demande s’il n’a pas eu un accident. Pourquoi ne pas téléphoner à ses parents? (Mi domando se non ha avuto un incidente. Perché non telefonare ai suoi genitori?)

-Il verbo faire (fare)

Il verbo faire fa parte di moltissime espressioni: faire du bruit (fare del chiasso), faire son lit (fare il proprio letto), faire un détour (fare un giro), faire attention (fare attenzione), faire soleil (esserci il sole), faire le malin (fare il furbo) ecc.

Lo stesso faire può diventare ausiliare in una struttura causativa ed essere seguito da una frase nella quale il verbo all’infinito precede il proprio soggetto se questo è un nome, e lo segue se è un pronome:

Faites venir les étudiants. (Fate venire gli studenti = fate in modo che gli studenti vengano).

Faites-les venir. (Fateli venire.)

Questa struttura può reggere un pronome come complemento oggetto o di termine:

Je les fais photographier. (Li faccio fotografare.)

Je vous fais marcher. (La prendo in giro.)

Je vous fais faire un grand tour. (Le faccio fare un grande giro.)

- I numeri dallo 0 all’infinito

Zero si dice zéro. Sappiamo contare fino a mille. Dopo possiamo proseguire all’infinito:

25.000: vingt-cinq mille

176.829: cent soixante-seize mille huit cent vingt-neuf

1.000.000: un million

142.000.000: cent quarante-deux millions.

 

Dialogue
Andiamo ad ascoltare l'audio dialogue

Je vous faisais marcher
Annie, Françoise, Bertrand et Jacques discutent de leur programme de sortie dans le petit salon de l’hôtel
(Annie, Françoise, Bertrand e Jacques discutono come programmare la loro uscita nel saloncino dell’albergo)

Bertrand: Je vous préviens, c’est moi qui commande ici... Le programme, c’est moi qui en décide.
Annie: Vous pouvez mettre votre plan de Paris sur la table...
Bertrand: Comment? Un plan? Mais Mademoiselle, le plan de Paris est dans ma tête. Des milliers, des centaines de milliers de kilomètres de rues, boulevards, avenues, je peux vous réciter par coeur la liste des stations du métro et des arrêts de bus! Par coeur! Moi, Bertrand Gégu, arrière-petit-fils de paysans du Maine, mais Parisien, né de parents parisiens, rue Caulaincourt, Paris, 18ème...
Jacques: On attendait une histoire drôle, et tu fais un discours politique.
Bertrand: Ça me fait penser, vous connaissez l’histoire du cheval qui entre dans une boulangerie...
Jacques: Et qui demande un pain de 500...
Bertrand: Bon, bon, c’est bon, je me tais. Alors, je commençais à dire, quand vous m’avez interrompu...
Françoise: Que vous étiez le chef, et que c’est vous qui décidiez.
Bertrand: Voilà donc mon projet. Je vous fais faire la tournée des grands ducs. françoise: Un grand duc, ce n’est pas une espèce de grand oiseau de nuit?
Bertrand: La tournée des grands ducs et des princes, mais vous, mais nous, nous sommes de grands oiseaux de nuit déployant leurs ailes sur la capitale...
Annie: Après les discours politiques, les poèmes lyriques...
Jacques: Oh, oh, oh! Un grand duc, ce n’est qu’une espèce de chouette!
Bertrand: Une super-chouette! Et mon parcours est chouette et super-chouette!
Annie: Personne n’en doute. En tous cas, c’est chouette de nous le faire faire.
Bertrand: Alors je disais donc, quand vous m’avez interrompu, départ vingt et une heures précises, direction: Le Marais, avenue des Gobelins, rue Monge, crochet par la Mosquée...
Jacques: Fais attention! N’oublie pas que le boulevard Saint-Germain est en sens interdit...
Bertrand: Je prends à droite par la rue des Bernardins, et ton Saint-Germain, je le coupe, et nous débouchons... nous débouchons... Annie, où débouchons-nous?
Annie: A cet endroit-là, c’est... quai de Montebello, ou... quai de la Tournelle.
Bertrand: Elève Rastignac...
Jacques: Calvayrac!
Bertrand: Elève Ravaillac, vous avez mérité de continuer le parcours. Nous débouchons juste entre ces deux quais. Ah! Le quai de la Tournelle par un petit matin clair de printemps... Avec la vue unique sur... Elève Françoise Morice, sur… sur...?
Françoise: Euh... Je ne vois pas très bien où je suis... Pas loin du Châtelet,... la Tour Saint-Jacques? La Conciergerie?
Bertrand: Pourquoi pas la Gare de l’Est ou le Trocadéro? Zéro, élève Morice, et un gage.
Françoise: Oh, je vous faisais marcher, c’est le chevet de Notre-Dame.
Jacques: Françoise, on ne plaisante pas avec les itinéraires de Bertrand.
Françoise: Je vous prie de m’excuser, mon Prince, et je suis prête à faire mon gage.
Bertrand: Ah! Tout d’abord, vous me faites parler. Alors, à partir de maintenant, silence. Vous allez aller de surprise en surprise.
Françoise: C’est une punition plutôt agréable.
Jacques: Le gage, c’est moi qui vais le dire: vous êtes nos prisonnières, et vous allez nous suivre
Et f.: Et où cela, s’il te plaît? Comment cela, vous suivre?
Bertrand: A la pizzeria, où nous vous invitons à diner.
Annie: Messieurs, il n’en est pas question. C’est vous qui êtes nos otages.
Bertrand: C’est une révolte?
Françoise: Non, Sire. Ni une révolte, ni une révolution. C’est une invitation.
Annie: Retournez-vous et regardez. Si ces Messieurs veulent bien passer à table...
Bertrand et jacques: (Ridono) Ça alors! Ah, merveilleux! Formidable! Ça c’est chouette!

 

Mots et expressions

l’aile, f.                                   l’ala

le boulevard                           il viale

la centaine                           il centinaio

le chef                                   il capo

le cheval                              il cavallo

le chevet                              l’abside

la chose                               la cosa

la chouette                          la civetta

le coeur                                il cuore

couper                                  tagliare

le crochet                            il giro

déboucher                           sbucare

déployer                               dispiegare

le discours                          il discorso

le duc                                   il duca

l’élève, m. o f.                      l’alunno

l’endroit, m.                         il luogo

l’espèce, f.                           la specie

la gage                                 il pegno

interrompre                         interrompere

l’itinéraire, m.                      l’itinerario

le kilomètre                         il chilometro

lyrique                                  lirico

le marais                              la palude

mériter                                  meritare

le millier                                il migliaio

l’oiseau, m.                          l’uccello

l’otage, m. o f.                      l’ostaggio

le parcours                          il percorso

pardonner                           perdonare

le paysan                             il contadino

prévenir                                avvertire

le prince                               il principe

la prisonnière                     la prigioniera

la punition                           la punizione

réciter                                   recitare

se retourner                             girarsi

la révolte                              la rivolta

la révolution                        la rivoluzione

le sens interdit                   il senso vietato

se taire                                 tacere

la tournée                            il giro

la vue                                    la vista

je vous fais marcher         la prendo in giro

en tous cas                         ad ogni modo

c’est chouette                    è stupendo

par cœur                              a memoria

je vous prie de m’excuser   la prego di scusarmi

il n’est pas question    non se ne parla neppure

 

Notes

- Bus: per autobus (autobus).

- 18ème: il 18° circondario, quello dove si trova Montmartre. Parigi è suddivisa in 20 circondari.

- Interrompre (interrompere), une interruption (una interruzione).

- Faire la tournée des grands ducs: fare una visita completa, andare dappertutto e nei posti migliori, come è possibile soltanto per dei principi fortunati. Jacques scherza sul fatto che un grand duc è pure un uccello notturno.

- La chouette è la civetta; ma si dice c’est chouette per esprimere gradimento, soddisfazione ecc.

- Le Marais è un quartiere costruito nel 16° secolo su antiche paludi.

- La Moschea di Parigi si trova a place du Puits de I’Ermite, nel 5° circondario.

- Rastignac: personaggio di un romanzo di Balzac, celebre per il suo detto: «A nous deux, Paris» (A noi due, Parigi).

- Ravaillac: l’assassino del re Enrico IV nel 1610.

- Al re Luigi XVI che vedeva il popolo manifestare davanti i cancelli del suo palazzo e che chiedeva: «Est-ce une émeute?» (È una sommossa?), un nobile che gli stava vicino rispose: «Non, Sire, c’est une révolution» (No, Sire, è una rivoluzione).

- Si ces Messieurs veulent bien passer à table... Annie imita l’uso, ormai sorpassato, della terza persona del plurale, simbolo del massimo riguardo.

- Punition (punizione): da punir (punire), verbo del 2° gruppo: nous punissons.

- La prison (la prigione); le prisonnier (il prigioniero), la prisonnière (la prigioniera). Luigi XVI è stato imprigionato alla «Conciergerie».